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OH AIME VIER CON

10 avril 2016

La passion du public marseillais.

 

LA CATIN DÉCATIE

supporters

 

 

 LE VRAI

Par MIGIER

 

     Hier, avant que sorte l'indigeste communiqué de la Dreyfus, j'ai dit que de toute façon elle voulait PAS vendre et qu'on allait devoir la chasser. On y est ! Si l'en existe encore genre Lou Ravi de la Valentine qui croient le contraire et pensent que dégun "veut venir dans ce merdier c'est pour ça qu'elle vend pas", eh bien j'ai envie de leur dire que le médius de la tsarine doit être bien planté dans leur fondement. Tellement profond qu'ils le sentent même pas.

      Alors soit on la chasse (stade vide ou mobilisation générale dans les gradins, manif de rue...) soit on est vaincus. Dans ce cas faudra bien admettre que l'OM est un club de merde juste capable de pleurer sur ses souvenirs. Et que ses supporters des virages sont des pleutres vendus et drogués (merci Bastia 1905), ceusses des tribunes des spectateurs lambda consommateurs apathiques. Et l’ensemble des sympathisants des otages retenus par le chantage d'un clan sans foi ni loi ni respect ni pitié. La supposée passion du public marseillais ne sera plus qu'une illusion fanée. Comme une vieille catin décatie couverte de fard, les nichons flasques et le cul fondu de cellulite, qui se prendrait toujours pour une bombe.

     C'est une constante sous le règne des Dreyfus : inventer des mythes pour endormir la masse. Et jusqu'aux esprits les plus brillants (laissez, c'est gratuit). Les deux énormes trouvailles sont que RLD était passionné mais savait pas s'entourer (du coup des méchants auraient profité de sa candeur...) et (à présent) que Margarita, héritière d'un truc dont elle se fout, fait esprit de sacrifice pour notre bien. La belle âme… Le tout enrobé du sempiternel "l'OM club ingérable". (La dernière déclaration en date de Mister Tignasse à L'Huile : "je souhaite même pas à mon pire ennemi" etc... vient confirmer).

      Voilà donc nos milliardaires au cœur tendre inattaquables. Pire on devrait les remercier pour tant de don de soi et d'abnégation. C'est tellement bien ficelé que j'en pleure de rage, étant un des rares – modestie légendaire mis à part – à avoir décrypté la supercherie dès le début. Intersaison 99-2000 pour être précis. Aujourd’hui beaucoup me rejoignent et dressent un constat désespérant. Mais qu’en sera-t-il dimanche dans les travées ? Le chantage affectif agrémenté de la politique de la carotte (aïe !) et du bâton risque de marcher à plein, j’en ai peur, sous la houlette et avec la complicité des immondes associations.

ALLEZ L'OM !!!

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1 avril 2016

Robert Louis-Dreyfus le menteur.

 

RESTE IN PISSE ET REPOSE EN PET

RLD

 

 

 

 LE VRAI Par MIGIER

 

          On parle souvent des mensonges de Vincent La Burne. A juste titre. Mais faudrait pas oublier que le premier menteur dans cette histoire est bel et bien Robert Louis-Dreyfus ! Je sais on va me dire qu'il est mort et qu'il faut respecter les morts et tout le bla bla habituel. Mais moi j'ai pas envie de respecter un mec qui nous a pris pour des cons. Qu'il soit réduit à l'état de squelette c'est pas mon problème. Chacun se débrouille avec sa destinée, sa finitude et les vers blancs qui en résultent.

          Ce type nous l’a mis gros et profond dès le début avec son projet « Bayern du Sud ». Deux saisons plus tard on luttait pour pas être relégués. La messe était dite. A partir de là, l’OM est devenu une machine (infernale) à produire de l’illusion et de la désillusion. Sans parler de l’humiliation et du ridicule. On a voulu nous faire passer RLD pour un passionné alors qu'il n’était qu’un milliardaire avachi cherchant à s’encanailler. Et à faire fructifier ses affaires en se servant de notre club comme marche-pied. Quinze ans sans rien gagner à part le cancer. Plus nul ou plus pourri que lui y’a pas. Qui d’autre dans les mêmes conditions supposées (fric et passion) a fait pire sur la planète (foot) entière ? Dégun. Déjà un premier record...

           Du respect pour ce manipulateur pervers qui s'est fait jouir la bite en favorisant de minables intrigues sur le dos de l'OM, ce mou-du-cul incapable de remporter un trophée, cet estrasse puante ? Des clous. Et ce qu’il a gagné il l’a pas volé.

           Ce qui se passe aujourd’hui est dans la continuation de cette arnaque du siècle. Faut vraiment être le dernier des benêts pour pas s’en apercevoir. Le mec, même mortibus, il continue de nous emboucaner ! Par la grâce d’un testament qui lie l’OM à sa descendance... certains l'évoquent. Pourquoi pas ? faut s’attendre à tout avec cette famille maudite. Moi j’en sais rien et je m’en branle. Mais s’en prendre au seul Labrune (que je hais) en oubliant la blonde traviole et son petit mange-merde de rejeton qui attendrait, dit-on, sa majorité pour prendre le relais, c’est plutôt idiot et inutile. Vince est là pour ça, prendre des coups. Il est même grassement payé exprès. Ceusses qui crient à sa démission peuvent patienter encore un bail.

           La seule manière de manifester notre hostilité à cette mafia immonde est de déserter le stade, à mon avis. Pas sûr que ça serve à grand chose dans le fond. Mais les cris temporaires d’une foule canalisée ou les haros sur Michel ou Brushing n’empêcheront pas la mafia en question de nous emmener jusqu’au bout de l’infâmie.

          Parfois, désespéré, j'en arrive à penser que l’OM EST MORT. En l’occurrence c’est le seul mort que je respecte dans cette histoire.

 

ALLEZ L'OM !!!

 

11 avril 2013

Lettre de Noël le Graët à Bernard Tapie - Septembre 1993.

 

 

         

NOËL LE GRAËT

L'enculé du football français

graet

 

 

 

LE VRAIPar MIGIER

 

           Un peu d’histoire à l’occasion des 20 ans de la victoire à Munich...

          Je me suis rendu compte que certains supporters ignoraient cet évènement qui s’est passé à l’époque de l’affaire VA-OM.

          On est au coeur de l’été. L’OM vient de remporter la LDC mais depuis est dans la tourmente. Bernès le directeur général et Eydelie le joueur ont goûté aux geôles du Nord. Tapie est attaqué de toute part. Devant l’incapacité de la Ligue à prendre une décision sportive – Le Graët et ses sbires ont préféré se tourner vers la justice civile –, l’UEFA s’inquiète et finit par agir en interdisant à l’OM de défendre son titre de champion d’Europe la saison suivante. Notre équipe est également privée de disputer la super-coupe d’Europe ainsi que la coupe Intercontinentale. Autant dire l’asphyxie complète pour le club. Tapie décide de contre- attaquer et s’adresse à un tribunal civil européen : celui-ci lui donne raison et annule les décisions de l’UEFA. Coup de tonnerre. Sepp Blatter le président européen est fou de rage. Il somme Noël Le Graët, président de la LFP, de forcer Tapie à retirer sa plainte. La France est l’organisateur du prochain Mondial 98. La menace est claire : si l’OM – donc la France – se met en travers de l’UEFA et par conséquent de la FIFA, la coupe du monde nous passe sous le nez. L’affaire est devenue une affaire d’état. C’est alors que Le Graët, aujourd’hui président de la FFF, prend sa plus belle plume et adresse cette lettre à Bernard Tapie...

 

 

Fédération Française de Football

Ligue Nationale de Football

 

Le Président                          Paris, le 10 septembre 1993

                                      Monsieur Bernard Tapie

                                      Président de   

                                      L'OLYMPIQUE DE MARSEILLE                                                         

Monsieur le Président,

En ma qualité de Président de la Ligue Nationale du Football et au nom de l’ensemble des dirigeants du Football Professionnel, à l’heure où la F. I. F. A. s’apprête à prendre des décisions très graves à l’encontre de la F.F.F. et, par voie de conséquence, de la L.N.F. et de tous les clubs français, je tiens à m’adresser à vous avec solennité pour vous demander de retirer l’action judiciaire que vous avez engagée à l’encontre de l’U.E.F.A. et qui va, inéluctablement, conduire à une situation dramatique qui n’épargnera personne.

Le Président du plus prestigieux des clubs français, qui nous a apporté le premier trophée européen de notre histoire et dont les joueurs, par leur talent exceptionnel, ont amené l’Equipe de France à participer à la Coupe du Monde 94 et ont grandement contribué à ce que notre pays se voit attribuer l’organisation de la Coupe du Monde 98, ne peut pas être celui qui sera l’auteur de sa perte.

Je fais appel à votre attachement à notre sport, à votre sens des responsabilités, à votre intelligence, à votre coeur, en un mot à votre patriotisme, pour prendre la mesure des enjeux moraux, économiques et sportifs auxquels nous sommes tous en France confrontés.

L’avenir du Football Français dépend de vous et de votre décision.

Je veux espérer, Monsieur le Président, que la force de ma conviction saura entraîner votre action bénéfique pour tout l’ensemble du Football Français.

Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments sportifs les meilleurs.

Noël LE GRAET

***

 

          On peut noter le ton particulièrement affecté de ce torchon. Mais ce qui est cocasse c'est la certitude affichée de voir l'Equipe de France disputer le Mondial 94... Quelques semaines plus tard la sélection d'Israël puis le légendaire Kostadinov, avec la Bulgarie, seront passés par là, laissant Le Graët et les dirigeants du football français en tête à tête avec les caisses de champagne qu'ils avaient mis au frais prématurément pour fêter la qualification...

          Pour en revenir à l'OM, Tapie retira sa plainte. Que pouvait-il faire d'autre ? On aurait pu s'attendre à un peu de clémence en retour de la part du football français. Au contraire ce fut une exécution en règle.

          L'OM fut donc interdit de disputer les Coupe d'Europe, Super-Coupe et Coupe Intercontinentale. Dans le courant de la saison suivante, qui vit le départ de nos meilleurs joueurs, décision fut prise par Le Graët et la FFF de rétrograder notre club en deuxième division. La ruine totale. Puis, bien qu'ayant terminé à la première place, l'OM fut maintenu une saison supplémentaire à l'étage inférieur par décision administrative (DNCG). La suite tout le monde la connait. Pour nous Dreyfus depuis près de 15 ans... Et pour Le Graët, maire socialiste de Guingamp à l'époque et mandaté par ses amis politiques pour tuer Tapie – et l'OM par la même occasion – l'ascension vers les sommets. Après avoir été président de la Ligue de 1991 à 2000 il se glissa au poste de vice-président de la FFF, réussissant à passer entre les gouttes du scandale de Knysna lors du Mondial 2010, laissant seule la marionnette Escalettes se faire démonter. Le voilà aujourd'hui président de la FFF, réélu en 2011. Depuis près de 25 ans cet immonde personnage règne impunément sur un football français en pleine déconfiture. Vous avez dit enculé ?

 

ALLEZ L'OM !!!

 

 

 

 

16 janvier 2013

Morel bientôt capitaine...

 

 

 

         

 MORVEL, CAP'TAIN' COURAGE

  TREMBLE PSG, L'OM ARRIVE !!!


Morvel

 

 

 LE VRAI

 Par MIGIER

 

 

     Arrêtons de nous voiler la face. Le but de Morel arrive comme un symbole : cette équipe est nulle et archi nulle. On nous a vanté ses vertus morales, elles sont inexistantes. Nos pauvres joueurs portent le maillot de l’OM comme un fardeau. Faibles techniquement et mentalement, ils sont livrés à eux-mêmes devant cette terrible équation : « Je joue à l'OM, dans un grand club, donc je suis un grand joueur. Mes coéquipiers pareil. Et nous prenons des claques à répétition. Pourquoi ? » Et comment revenir au score quand on s’aperçoit que ceux d’en face ont le même niveau et sont survoltés ? En plus il neige, pitain de vier... « Seigneur, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Comment ne pas être pris de compassion devant un tel désastre humain...   

        Soyons clair : il n'y a aucun grand joueur à l'OM. A part Nkoulou en devenir, le reste c'est de la merde. Ou de la poudre aux yeux. Passons sur Cheyrou et Diawarra, complètement cramés, et qui songent déjà à une fin de carrière à la Rodrimerguez... Passons aussi sur les « joueurs de club », comme on dit de manière charitable : Fanni, Mendes, Barton... Ils font ce qu'ils peuvent avec leurs moyens. Ne les accablons pas. Mandanda lui, n'est plus décisif qu'à l'apéro où, selon des sources anisées, il mènerait au score devant Spinosi et Passi, avec 2537 pastagas et 12 kilos de variantes ingurgités, devançant ses entraîneurs d'une courte bedaine, ces derniers pourtant réputés pour avoir remporté plusieurs trophées dans la rude et glorieuse discipline olympique (de Marseille) du levage de coude avec un doigt au cul.

        Et puis y'a le brelan méphitique : Morel - Amalfitano - Kaboré... Trois coups gagnants du Chauve. Un exploit sans précédent. Disséquons ce coup de maître. Le premier nommé est une erreur. Je veux dire une erreur de la nature. A l'époque où les virages n'étaient pas sous la coupe de petits malfrats des cités menant à la baguette un troupeau de supporters bovins (le fameux « aux armeeeuuhhs » en témoigne), à cette époque une imposture pareille n'aurait pas été possible. Et le joueur aurait depuis longtemps fait ses bagages couvert d'injures et de crachats. Pour Amalfitano l'analyse est simple et sans appel : combien l'a-t-on payé ? Zéro euros. Laissé libre par Lorient qui n'en voulait plus (et donc ne lui a rien proposé !) – tout comme Raspentino à Nantes – il a atterri chez nous avec une réputation usurpée par la grâce de quelques passes décisives envers Gameiro (qui moisit au psg) et de dribbles chaloupés complètement ridicules et improductifs. Et puis il aura fallu que le grand sélectionneur Laurent Blanc, tapette notoire,  lui offre une sélection en EDF pour que ce connaud à tronche de noix de coco prenne le melon. Le foot rend fou dit-on. Il peut rendre aussi complètement con. N'attendez pas que je parle de Kaboré, tout a été dit sur ce phénomène extra-terrestre. Barcelone le voulait parait-il. C'est touchant. On a envie de pleurer. Et au Burkino Fasa (laissez c'est pour rire) on le tient pour un grand technicien. J'ai pas bien compris dans quel secteur... le bâtiment peut-être ? Aurait-il son diplôme de carreleur... voire de plombier-zingueur ? Ce qui est sûr c'est qu'avec sa bouche aussi grande que ses oreilles, il a dû en avaler du foutre de chauve. De nos jours le foot est un spectacle. C'est tout pareil que dans le chaud baizeness. Tu veux jouer : tu couches. Et pas juste une passe vite fait. Non tu dois sucer plusieurs bites au vent (y'a les copains du Mistral, d'Aix-en-Provence), puis te les prendre dans le cul bien profond, et re-sucer ensuite pour que non content d'être un fils de pute tu sois en plus un mange-merde. Ensuite tu tires la langue et tu fais aaaahhh comme chez le docteur et tu deviens une fontaine à sperme. Après on peut convoquer la presse et signer le contrat. Vier con...

     Passons aussi sur les frères Ayew... Mis à part son jeu de tête efficace devant le but, André n'est plus qu'une ombre dans le désert. A force de trop porter le ballon comme une outre remplie d'eau dont il ne veut se séparer sous aucun prétexte, il s'est enferré dans les sables mouvants. Son cas est désespéré. Et quand j'entends dire que Jordan est un futur grand joueur, bordel j'ai envie me tordre la bite dans tous les sens pour en faire un bâton de réglisse torsadé comme on en bouffait quand on était minots. Noir c'est noir il n'y a plus d'espoir chantait Joni Alité. T'être qu'il a un problème hormonal le petit Jordan, genre le vier qui torsade comme je disais juste avant et que par une savante contorsion y se le suce tous les soirs et ça le rend fada. Parce qu'a le voir évoluer sur une pelouse on se rend compte qu'y a un engambi. Si c'est pas les glandes qui déconnent alors c'est qu'il a intégré une secte islamiste. Comme Bernard Fa. Pitain je prends le ballon et je file tout droit, je dribble tout le monde et après je sors la kalachnikov de mon slip et j'arrose. C'est beau le football. Voir ces jeunes prodiges éclore sous nos yeux est un enchantement.

       J'ai gardé les stars pour la fin : Gignac et Valbuena... pfffffff mmmmooouu... aaarrffffffffffff... escusez... hum... bon... beh... Allons-y pour Gignac. Ok il a mis 6 buts, c'est peu... et la moitié l'ont été sur des cadeaux de la défense adverse. Certes on va pas le lui reprocher. Et puis il a raté la moitié des matches mais ça on a l'habitude. Non ce que je veux dire c'est pire de chez En Pire : honnêtement, quand on le voit courir balle au pied qu'on dirait un canard sans tête, et tirer dans n'importe quelle position en espérant un coup de bol, ou bien tenter sa « spéciale » à tire-larigot pour des prunes, et encore revendiquer des frappes sur coups-francs qui s'envolent dans les grues de chantier, putain y ressemble à rien et ça fait pitié bordel... d'autant plus qu'on sait très bien qu'au prochain saut de carpe ou à l'occasion d'un contrôle loupé niveau S.O. Cassis Carnoux, il va tomber en se tordant de douleur, et les yeux emplis de larmes quitter le terrain sur un brancard. Deux mois d'arrêt. Pas de chance. A bientôt... Le Nain maintenant : lui ça doit faire sept ans qu'il est à l'OM. Dans quel autre club pourrait-il jouer ? Aucun. Son statut d'international n'y fait rien. Pas plus que les buts (Liverpool - Dortmund - et contre l'Espagne) qu'il a plantés dans des instants de grâce cosmique sur la scène européenne. Le constat est là, implacable : dégun en veut. Et qui  voudrait d'une otarie ? Lui aussi est un pur produit du recrutement Aniguesque. La fierté du Chauve, n'en doutons pas. Alors, les yeux ronds et la bouche béante, cherchant son air, il se démène, réclame tous les ballons, enchaîne tourniquets, plongeons et autres cabrioles, en espérant un su-sucre de son maître. C'est beau, pathétique et émouvant. Mais en terme d'efficacité on est proche du néant.

          A cause de tout cela l'OM peine à marquer des buts. Et en prend autant qu'il en marque. Son goal-average est indigne d'un troisième du classement et semble prédire une lente glissade vers le ventre mou. Comment avancer quand on est un club de renom et qu'on mène une politique de bas étage ? La réponse est dans cet adage bien connu : qui n'avance pas recule. Notre position à mi-parcours est trompeuse. Tout le monde le sait. Même les plus ardents défenseurs du staff en place le reconnaissent. Pourtant, cons et vaniteux, Laburne et Anigo s’y sont laissés prendre, sombrant dans l’auto-satisfaction durant la trêve, ravis de pouvoir ainsi continuer leur entreprise d’enfumage. Fiers de nous présenter un bilan économique dont on a rien à foutre et une place de premier ex aequo relevant du miracle, ils ont bombé le torse, nous présentant Baup comme un mage. Mais que voyons-nous sur la pelouse ? Une équipe sans jeu et sans âme, des joueurs indignes de la L1 maintenus à leur poste envers et contre tout. Le recrutement hivernal semble suivre sa logique hallucinée : on prend des joueurs pas cher, originaires de la région, et on prie les dieux de l'Olympe. La messe est dite mes amis.

          Alors je le répète : Morel est un symbole. Tout en étant un des pires tromblons qu'on ait jamais connus sous le maillot blanc, c’est lui qui présente le plus grand nombre de titularisations depuis le début de la saison ! Je le prédis : bientôt il portera le brassard de capitaine.

 

ALLEZ L'OM !!!

 

   Margarita, casse-toi...

 

 

12 janvier 2013

Réflexions sur la réfection (définitive ?) du Stade Vélodrome... et autres couillonnades.

         

 

 

HISTOIRE D'UN STADE MERDIQUE ET MYTHIQUE

 


Par MIGIER

 

 

          Il tarde que le nouveau Vélodrome soit livré, bordel de merde ! Parce que là on n’en peut plus. Déjà avec notre équipe de viers on n'est pas gâtés, c'est clair. Voir évoluer les Morel, Kaboré, Amalfitano etc... c'est une véritable souffrance. Mais que ce soit en plus dans un stade à moitié vide, ça devient une torture. On dirait qu’on joue à Sedan à l’époque du vieux stade Emile Albeau où on s’est pris quelques jolies branlées mémorables, voire à Nungesser mais ne retournons pas le couteau dans la plaie... Bref surtout ça fait soixante-dix ans qu’on voit les joueurs comme des nains (je parle pas uniquement du spécialiste de la cabriole) et qu'on se pèle le jonc dans une arène ouverte à tous les vents. Même que jadis, comme on disait naguère, par un dimanche polaire de février 1971, on a tous failli rendre l’âme tellement on se gelait les couilles et le zeub à cause d'un mistral venu des confins glacés de l'univers, tout ça pendant que nos Olympiens s’escrimaient pour n'être pas trop ridicules face aux Verts des frangins Hervé et Patrick Ravioli de Gardanne… OK on s’en était tirés miraculeusement avec un match nul et quelques engelures mais c’est pas une oraison, comme dirait Sainteté Jean 5, l’un des rescapés et derniers témoins, avec votre serviteur, de cette journée apocalyptique de glaciation spontanée.

          Faut se rappeler aussi du nombre de fois (de volaille) qu'on a suivi une rencontre incertaine le cul dans l’eau sur le béton glacé des virages, transis de froid et transpercés jusqu'aux os par une humidité mortelle. A cet instant nous ne ne craignions plus pour nos vies : les frontières de la raison avaient été dépassées. Et si nous implorions Dieu c'était uniquement pour qu'il nous aide à tenir alors qu'on menait 1-0 par miracle grâce à un but de Papin sur pénalty (OM-Nantes 1989) et qu'il nous fallait à tout prix les trois points, vu qu'on était dans la course au titre et que ces pédés d'Auxerre et psg, nos adversaires principaux, l'avaient emporté la veille. Finalement nous conservâmes notre maigre victoire après avoir tremblé jusqu'au bout (de la nuit et des arrêts de jeu), sous un crachin d'au-delà comme en voit qu'à Brest ou Guingamp (Graët, con de ta mère).

         Plus près de nous, souvenons-nous aussi du dernier match de la saison 2009/2010 qui fêtait notre couronnement après 17 ans de malheurs et d'humiliations. Putain on était en mai à Marseille, on se serait cru au mois de janvier en Sibérie ! Un mistral pareil, violent et coupant, j’avais jamais vu ça aux portes du printemps. Y’a qu’à nous que ça arrive, faut pas déconner. Décidément ça confirme que l'ère Dreyfus est marquée du sceau (à merde) de la malédiction. D'ailleurs, allez savoir, c’était peut-être le gros RLD, fraîchement canné depuis un an, qui nous faisait signe à grands coups de bourrasques dévastatrices, comme quoi y voulait nous rejoindre ici-bas pour fêter le titre de champion et danser en tongues sur la pelouse. Quel con !

           Eh oui qu’est-ce qu’on a pu s’en prendre dans la gueule des méchantes intempéries intempestives… Sans parler des défaites cuisantes et honteuses. Mais bon là c’est pas la faute au ciel, juste qu’on est un club à soubresauts qui évolue sur le gazon pareil que sur le fil du temps, c'est à dire de façon désordonnée, sans fond de jeu comme disent les puristes qui puent. Mais faudrait pas que je m’égare (Saint-Charles)… Je m’en vais donc vous relater la triste histoire d’une fatalité qui nous a privés de l’enceinte digne de ce nom que nous méritons sans y toucher depuis le début de l’ère vidéo-chrétienne.

 

*****

 

          Donc c’est en 1936, à l’époque du front populaire virage sud, que fut construit le Stade Vélodrome en prévision du Mondial à venir que l’équipe de France allait s’empresser de foirer, mais ça on s’en cague. On était encore au temps des meetings d’athlétisme à succès (damnés) et des réunions de pédaleurs sur piste genre comme au Vél d’hiv de future triste mémoire… Voilà comment on a hérité d’un stade avec tout ce fatras inutile gymnique et omnisports d’espace et de temps perdus, sur les lointains gradins duquel les spectateurs alanguis en profitaient pour pique-niquer à grands coups de cocottes minute (veridique je l’ai vu de mes yeux vu) et de sandwiches aux gens bons… Trop bon trop con c'est bien connu. Le public en avait vraiment l'air à force de se sentir heureux dans cette enceinte encombrée de pistes cendrées et bétonnées, sans parler des courants d’air, car seules les tribunes latérales étaient couvertes. Bref c'était une catastrophe.

          Plus tard il y aurait quelques aménagements judicieux apportés par deux présidents géniaux et malhonnêtes comme on les aime chez nous, je veux parler des divinatoires Marcel Pas Clair et Bernard Tant Pis dont j’ai conté la légende dans mon précédent et génial article. Les pistes maratho-niesques et bicyclettines furent recouvertes de gradins et le public se rapprocha de la pelouse. C'était magique. On pouvait vraiment communier avec notre équipe. Et terroriser nos adversaires à coups d'insultes. Le Vélodrome ressemblait un peu plus à un vrai stade de foot, malgré ses virages à ciel ouvert encore trop éloignés. Enfin la force des résultats obtenus en ces temps bénis contribua à renforcer la légende dorée du club, tenté si bien (par Belzé-droit-au-buth) qu’en fin de compte ce machin jaune sale, inconfortable et insalubre (souvenons-nous des places en tribunes hautes qu’à cause des piliers on y voyait que dalle… et des urinoirs à ciel ouvert où à la mi-temps on aurait dit qu’on jouait à celui qui pisse le plus loin), ce théâtre antique et solennel au sein duquel se jouèrent tant de triomphes et de tragédies, oui ce Stade Vélodrome devint mythique !

          Jolie histoire finalement hein ? Mais y’a eu la deuxième catastrophe : celle de 1998 ! Vier con, là ç’a été pire de chez pire empire. Déjà il a phallus se farcir la victoire au Mondial des Zizi, Kékette et autres Panpan-Tutu, qu’on nous en a fait bouffer pour les siècles des siècles et qu’on se traîne encore aujourd’hui comme un boulet à voir leurs sales tronches à la télé où on invite le premier à discuter tactique alors qu’il y comprend rien ce connaud de faux Marseillais en toc, tandis que l’autre intello à lunettes qui se prend pour Melody Nelson Mand’Allah veut nous expliquer la vie et tout le con de manon des banlieues qu’il y a même jamais foutu les pieds cette ordure ! Pas grave… on s’en cague aussi. Qu'y crèvent.

          Non le vrai drame c’est le Vélodrome une fois de plus bâclé, par la faute premièrement à pas de chance vu qu’on était alors au purgatoire en D2 à cause que dans le jardin de la tante à Christophe Nichon, ce grand désespoir du football français, les flics z’avaient trouvé des billets de banques ! Rien que ça… Comme quoi soi-disant on aurait acheté le match contre Valenciennes. Et alors ? On fait c’qu’on veut avec notre pognon, merde... Ce qui est sûr c’est qu’à cette époque on trustait tout et ça faisait des jaloux faut pas croire… Y’a qu’à se rappeler du rictus de Le Graët dans les tribunes à Munich, qu’on aurait dit qu’il avait avalé un manche de pioche par le soubassement cet enculé, pendant que nous on exultait !

          Bref ce que je veux dire c’est qu’au moment de décider qui ferait quoi et surtout comment devait-on concevoir le nouveau Vélodrome, nous on s’enlisait dans un sombre néant avec juste la « Grandes z’oreilles » dans la vitrine pour nous consoler un peu mais pas trop… Y’ avait plus dégun pour nous diriger et faire entendre la voix du club en cet instant suprême. L’OM naviguait au hasard d’un horizon cauchemardesque avec un jour Pierre Cangioni à la barre et le lendemain Jean-Pierre Fou-Con, çui qui fait gagner des millions. Que du lourd comme on peut voir. Finalement c’est la mairie qui avait repris l’affaire par l’intermédiaire de son chef spiritueux Jean Claude Gourdin ci-devant négociant en objets contondants et sexy-toys pour adolescents mineurs de fond (de culotte). Aucune voix crédible pour défendre un projet qui aurait dû faire la part belle aux vrais footeux : ceusses qui transpirent leur jus d’amour olympien chaque fois qu’un méchant ballon refuse d’entrer dans la cage adverse... C’est donc les murènes de la corruption qui l’emportèrent et le chantier fut livré clefs en main à un connard d’architecte archi con dégénéré de Parisien de mes couilles qui fit cet horrible anneau « ouvert en corolle pour qu’on puisse admirer les collines et le ciel bleu de Provence en écoutant le chant des cigales », tout ça en lieu et place de l’antre sanguinolent et sans échappatoire qu’aurait dû être notre nouveau temple. Un vrai crime. Pour cela, Gaudin, maudit sois-tu jusqu'à la fin de tes jours.

          Je me doigt (d’honneur) d’ajouter qu’en plus on a du lui demander une AUTORISATION (!!!) à ce trou-du-cul snobinard d'architecte quand il s’est agit d’envisager d’essayer de transformer son œuvre d’art à la con en quelque chose d’acceptable qui ressemblera peut-être enfin à un stade de foot… Basta on verra bien c'qui sortira du chapeau de la gamine. Mais échaudé par tout c’qu’on a pu voir jusqu’à ce jour et même jusqu’au jour d’aujourd’hui, comme dit cet abruti viscéral de Louis Fernandez sur les ondes d’Air-Emincé (de veau), je reste plutôt méfiant et circoncis, c’est pas monsieur Avier M’Assoulé l’incompétant triomphant – devenu député depuis – qui me contredira. Lui qui, bien que royalement nullissime en matière olympienne, reste zeub pendant l’incontestable numéro un dans le domaine du cunnilingus à pédales et des trouvailles enculinaires depuis son invention génitale du fameux couscous aux prépuces grillés ! Vrai qu’en l’occurance il en connaît un bout…

          M'enfin quand on voit la maquette on peut penser que notre cher Vélodrome, merdique autant que mythique, aura de la gueule quand même... Le seul regret restera ses gradins fuyants, nous privant d'un mur humain pour enserrer l'adversaire. Faudra compenser avec la ferveur. Et pour peu que les choses bougent au sommet du club – rêvons un peu – nous revivrons bientôt dans cet écrin mirifique de nouveaux et intenses moments de gloire. Vive 2014 ! Vier con...

 

*****

 

Appendice facultatif

 

          Mais c'est pas tout. On a échappé au pire… Sans déconner on dirait que c’est une constip... euh une conspiration qui veut nous défigurer l’espérance à chaque foi. Donc y’a pas si longtemps que ça, une contorsion (un consortium bien sûr) de jeunes intellos masturbés du poireau et finis à la pisse d’âne, a éclos un beau matin sur le camp de puces (le campus ?) de Luminy. Et ces jean-foutre de fils de pute à papa pleins de verbeuseries ont osé pondre un projet visant à présenter notre belle ville dans la course à la candidature des J.O. de deux mille ch'ais pas combien, qu’on s’en tamponne la raie avec un fanion du psg. Il en faut du toupet non ? Et pour ça y prévoyaient l’érection et t’être même, allez savoir, l’éjaculation d’un complexe de dupes (d'œdipe, balourds que vous êtes) flambant neuf sur l'emplacement du Vél' actuel... Une sorte de village aux œufs de lumps épiques (olympiques, pitain faut tout vous mâcher) avec je vous le donne en mille et encens parce que ça pue trop vraiment : UN GRAND STADE OMNISPORTS ! Et l’odieuserie éhontée c’est qu’y z’ont rajouté juste pour nous faire encore plus mal : « QUE L’OM UTILISERA POUR LES DECENNIES A VENIR ! » Si c’est pas du sadisme… Attention moi qu’y a des connauds qui veulent s’efforcer d’imaginer qu’y z’aiment un autre sport que L’OM c’est leur droit y font ce qu’y veulent… Tiens par exemple je prends le rugby qui est un sport de parigots et de tapettes : et que je te file un pain et tu m’enfiles un autre... et qu’on s’amuse bien à la queue leu leu ou à palpe-moi les roustons dans la mêlée… Beh je vois bien qu’y cherchent à nous en faire bouffer de force à coups de médiatiseries subliminales genre que le Vél c’est le stade fétiche du XV de France et patati et patata… Mais nous on en veut pas de leur ballon ovale incontrôlable, ni qu’on devienne des consommateurs d’idoles télévisuelles à biscottos sur papier glacé. Les gros bouseux du sud-ouest et les tantouzes du microcosme parisien y z’ont qu’à les garder leurs joueurs à cuisseaux de bœufs et à tronches de néant d’étals… Et si y’a des vieillasses style veuve clito que ça les excite beh au plaisir mesdames ! Mais nous qu’on vienne pas nous mettre des bâtons merdeux dans les roues de notre beau carrosse olympien, lui qui nous mène à l’orgasme avec autant de volupté que la plus belle bombe anatomique de nos rêves… Amen.

 

ALLEZ L'OM !!!

 

 

 

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28 décembre 2012

L'OM, les Marseillais et les autres...

kboré

GRÂCE À LUI LA GRANDES Z'OREILLES EST REVENUE

 

A CHARLES KABORÉ, LE PEUPLE OLYMPIEN RECONNAISSANT

 

 *****

 

Marcel Leclerc, Bernard Tapie, les Marseillais et les autres...

 

 

Par MIGIER

 

 

          En 1986, pour sa deuxième saison parmi l’élite, après être remonté en D1 au bout de quatre années de purgatoire, l’OM vivotait sous la présidence rasqueuse d’un commerçant marseillais (marchand de pèses-bébés, ça s’invente pas...) nommé Jean Carrieu – que le diable l’emporte ! Incapable de répondre aux attentes des supporters, il se servait de l’OM pour maintenir son affaire à flot, comme l'avaient fait d’autres connards avant lui. C’était le temps des Flak, Bade, Martinez, Audrain, Ling, Brylle, sans oublier les deux Z : Zanon et Zénier, les anti-Zorro par excellence. Bref une belle brochette de viers marins. Clairement on espérait plus rien.

 

          C’est alors que Bernard Tapie pointa son museau de carnassier. Bien sûr  l’autre tache de Carrieu s’accrocha comme une tique et il fallut le virer sans ménagement et avec perte et fracas, bordel de putain d’enculé de sa race. Je fus de ceux qui scandèrent « Carrieu-démission » un soir de 1/2 finale de coupe contre le Matra-Racing en mai 86. J’ai donc participé à la venue de B.T. à l’OM, ce qui me remplit de Réguss... euh de fierté ! hips...

 

          Donc finalement on élimina le club merdeux de Lagardère, et Tapie débarqua officiellement, flanqué de l’angélique Michel Hidalgo – peuchère, tout ça le mènerait au tribunal quelques années plus tard lors du premier procès des comptes de l’OM... mais on s’en branle : va fanculo Hidalgo ! – Puis on perdit en finale contre le « grand » Bordeaux de Claude Bez sur un coup foireux. En clair on s’était fait Bezés ! Qu’importe... Il fallait préparer la saison suivante et là nous sentions tous qu’une nouvelle aventure commençait, pleine de folie et de démesure. Par son ambition déclarée, Bernard Tapie nous avait remis l’Ô-AIME à la bouche. On allait pas être déçus.Vier con.

 

          Pour mieux comprendre le truc du machin que je veux exposer, je m’en vais vous raconter ce qui s’était passé avant. En août 1972, alors qu’on venait de réaliser le premier doublé Coupe-Championnat de notre histoire, des membres du comité directeur de l’OM, les Gallian, Bicaïs, Neumann, arrivistes marseillais pur jus, avaient réussi à éjecter – avec l’appui de la Ligue (déjà !) – Marcel Leclerc, président du club depuis sept ans, lequel avait rendu à l’OM fierté et reconnaissance avec 2 Titres de Champion et 2 Coupes de France, après vingt-trois ans de disette, bordel de mes couilles... Et pendant cette période dorée nous avions eu le privilège de voir évoluer des prodiges entrés à jamais dans la mythologie olympienne tels Skoblar, Magnusson, Bonnel, Loubet, Couecou, Escale etc...

 

         Les raisons invoquées pour se débarrasser de ce président visionnaire (car il tendait vers un destin européen) furent des accusations de malversations suffisamment troubles pour qu’on en ait plus jamais entendu parler par la suite. Il faut savoir également que l’OM avait remporté le championnat 70/71 dans des conditions particulières après que Roger Rocher, le président de Sainté, eût mis à l’écart ses deux internationaux Carnus et Bosquier, lesquels avaient été « approchés » par Marcel Leclerc à quelques encablures de la fin du championnat. L’OM étant honni dans tout l’Hexagone à cette époque, il ne manqua pas une voix pour nous traiter de tricheurs (déjà...).

 

          Arrêtons-nous un instant pour établir un parallèle entre les deux plus grands présidents que l’OM ait connus et qui totalisent à eux deux un palmarès impressionnant  :

– 1 Ligue des Champions

– 7 Titres de Champion de France (dont 1 retiré)

– 3 Coupes de France

– 9 Titres de meilleur buteur (Skoblar 3 - Papin 5 - Boksic 1)

 

          Leurs règnes connurent la même durée à quelques mois près : six saisons pour Leclerc (de 65/66 à 71/72), sept pour Tapie (de 86/87 à 93/94)... et se terminèrent brutalement alors que chacun venait de mener le club au sommet et visait plus haut, en direction des étoiles. Lors de leur mise à l’écart la Ligue fut dans le coup à chaque fois... Autre point commun : tous les deux avaient tâté de la politique, Leclerc avec moins de réussite que Tapie (si l'on peut dire). Ils furent chacun traités de tricheurs et accusés de malversations (à juste titre ou pas, là n’est pas mon propos).

 

          Ils avaient pris le club dans l’ornière et furent jetés comme des malpropres après avoir copieusement garni la vitrine olympienne. Chacun dans des circonstances différentes toutefois. Pour Leclerc ce fut une embrouille marseillaise comme je l’ai résumée plus haut. Pour Tapie une histoire nationale : sa mise à mort étant décidée conjointement par les pouvoirs sportifs (ligue), politiques (parti socialiste) et financiers (crédit lyonnais). Les vingt briques retrouvées dans le jardin de la tante à Christophe Robert auront arrangé bien du monde...

 

          Tous deux étaient des voyous parisiens en col blanc. Ils finirent naturalisés marseillais avec une cravate en chanvre autour du cou. Chacun dans leur genre ils ne s’embarrassèrent jamais de morale et je leur dis bravo ! Parce que franchement la morale on s’en branle la bite avec l'anse d'un seau-à-merde. Grâce à eux la légende olympienne s’est écrite en lettres d’or. Et s’il y eut du sang et des larmes dans leur sillage je leur dis malgré tout et encore : merci ! Car l’Olympique de Marseille est un club unique dont l’histoire est semée d’instants glorieux et de drames. C'est aussi ça qui fait sa grandeur. Merci Seigneur de pas nous avoir faits comme Lens ou Rennes.

 

          Pitain moi que j’ai connau... euh connu l’un et l’autre, accroché aux grillages des populaires ou le cul sur le béton des virages, je peux vous dire que j’en ai usé des litres de sperme à cause d’éjaculations spontanées non contrôlées à l’insu de mon plein gré. Mais qu'est ce que j'ai chialé aussi bon Dieu de Dieu les deux fois qu'on est tombés de Charybde en Scylla – c'est à dire du firmament dans la fosse à purin – tout ça parce que trop sûrs de notre force on avait pas fait gaffe au gigantesque aspirateur cosmique.

 

          Pour finir, y’a une chose grave qu’il faut avoir le courage de dire quand même, bordel de vier... En effet si on se souvient que Marcel Leclerc fut assassiné par des gens d’ici... Que Bernard Tapie faillit ne pas venir à l’OM à cause d’un mec du coin... Quand on songe que plus tard Rolland Courbis détourna le pognon d’RLD son patron, lequel fut accusé de s’être volé lui-même (quel con) !.. Sans parler de José Anigo, aujourd’hui maître incontesté du secteur sportif, qui a réussi à avoir la peau de Deschamps pour pouvoir placer ses potes dans l’organigramme (de coke) et asseoir durablement son statut de chef de bande... Il me faut parler des supporters également : j'en ai connus qui cherchèrent des poux sur la tête de Marcel Leclerc pourtant atteint de calvitie... Bernard Tapie est voué aux gémonies par une frange (infime) de fervents de l'OM pour des raisons qui m'échappent... Et jusqu'à Didier Deschamps sur lequel certains ont tiré à boulets rouges pour des motifs encore plus obscurs... Les convictions qui animent ces détracteurs auraient donc plus de poids que le bonheur qu'ils éprouvent ? Ô abîme insondable de l'âme humaine... Enfin bref, le truc que je voulais dire c’est que :

LE PIRE ENNEMI DE L’OM CE SONT LES MARSEILLAIS EUX-MÊMES !

 

          Présidents, entraîneurs, joueurs : l’immense majorité de ceux qui nous ont fait rêver sont venus d’autres horizons... Puisse cela nous rendre plus tolérants envers les immigrés de toutes races et toutes religions. Amen.

 

          Ensemble chantons :

 

KABORÉ, KABORÉ, KABORÉÉÉ...♪♫ KABORÉ, KABORÉ, KABORÉÉ HÉ...♪♫ KABORÉ, KABORÉ, KABORÉÉÉ...♪♫ OH KABORÉ, OH KABORÉÉÉ...♪♫

 

  ALLEZ L’OM !!!

 

 

22 décembre 2012

A propos du retour de Bernard Tapie à Marseille et du fol espoir que cela suscite chez les amoureux de l’OM.

 

LE RETOUR DE NANARD 

 

 

 

 

Par MIGIER

 

 

                    Moi j’ai toujours joué franc-jeu personne me contredira. J’appelle un chat un chat et Jean-Michel Aulas un enculé ! Et quand je dis enculé je veux dire enculé de sa mère, de sa race et de ses morts... pas qu’on me cherche des noises parce que j’aurais soit-disant semé le doute du côté des sportifs honnêtes qui pensent comme Pierre de Coubertin que « l’important c’est de participer »... Moi je l’avoue sans ambages et sans tortiller : la « glorieuse incertitude du sport » ça me gêne pas... du moment que l’OM gagne ! Les autres clubs y font ce qu’y veulent… chacun est libre.

  

                    Donc ce que je veux exprimer c'est : bordel de Dieu qu'est-ce qu’on a joui du temps de Nanard le marchand de tapis. Suffisait de foirer deux-trois matches par-ci par-là pour donner le change… et le reste du temps c’était le jackpot à perpète : on faisait que gagner ! Dommage qu’y s’est fait gauler ce con. Bah y nous reste les souvenirs… Bari… Nungesser… que du bonheur ! j’rigole… Vier con les équipes d’enfer qu’on avait à chaque fois. Aujourd’hui putain de merde quand je lis les compos les veilles de matches y me monte la gerboulade pareil que si je faisais un pogo sur le ferry-boîte au milieu du triangle des bermudes...  Bref tout ça pour dire qu’au coup de sifflet final à Munich j’ai failli crever d’une crise en cadillac de bonheur ! Même que j’en ai presque honte avec le recul (de jatte) tellement on pourrait trouver ça ridicule de se mettre dans des états pareils juste pour du foot… Mais ceusses qui comprennent pas z’ont qu’à aller se triturer la bite au vent en écoutant de la grande musique chiante… Donc moi j’étais là à taper des pieds sur place comme un demeuré en hurlant à la face blême de l’infini : « ON A BATTU MILAN AC EN FINALE DE LA COUPE D’EUROPE !!! »... Et tout à coup j’ai eu comme un malaise Van-Gaal ou ch’ais pas quoi, que je me suis dis : calme-toi mon pote si tu veux pas te payer une embouligue de première classe et t’affaler sur la moquette comme un clafoutis aux poils pubiens mal emballé, qui plus est dans un pareil moment de gloire.

 

                    Voilà c’qu’y nous a fait le grand méchant B.T : il a failli nous tuer de bonheur ! Alors maintenant que le revoilou, je propose qu’on lui file la Mairie clefs en mains, qu’on finisse d’émasculer Laburne, qu’on  promène la tronche du chauve au bout d’une pique et qu’on oublie à jamais le nom maudit des Dreyfus.

 

                    Ô NANARD, REVIENS... L’OM T'ATTEND... NOUS SOMMES À TOI !

 

ALLEZ L'OM !!!

 

 

 

20 décembre 2012

Avant OM – Saint-Etienne... La vérité sur le licenciement d'Alain PERRIN... et sur la promotion de mr GALETTE à l'ASSE...

 

 

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L'ADOPTION POUR LES COUPLES HOMOSEXUELS

C'EST MAINTENANT

 

 

Information de l’AFPB (Agence-France-Presse-Byte) :

 

LE VRAI

Par MIGIER

 

 

                    Souvenez-vous qu'Alain PERRIN fut licencié par L'OM pour attitude inconvenante sur son lieu de travail... on a parlé d'exhibitionnisme à l’encontre d’une ou plusieurs employées... Aujourd'hui  nous  sommes en mesure de laisser éclater (en sanglots) la VÉ-RI-TÉ sur cette sombre affaire occulte – si l’on peut dire...                               

 

                    En effet selon certaines sources régussées le coach aurait tout simplement sorti sa bite en plein vestiaire pour se faire sucer par son adjoint Mr GALETTE !!! c'est à cet instant précis qu'une femme de service cambodgienne de 12 ans et demi – orpheline de surcroit – ayant surpris la scène se serait enfuie en hurlant qu’elle était vierge et n'avait jamais vu de chibre d'âne... Très fortement traumatisée la malheureuse bénéficia d'un arrêt de travail de cinq minutes... juste le temps de la ranimer en lui faisant respirer l’odeur familière des chiottes où elle accomplissait chaque jour son dur labeur (de cacao)...

 

                    Afin d'étouffer le scandale inévitable un arrangement fut trouvé... on attribua une rente annuelle de 15 centimes de yens à la jeune agente d’entretien laotienne afin qu'elle porte plainte contre l'entraîneur de qui elle avait reçu en plein visage le membre triomphant et dont on voulait se débarrasser à cause des mauvais résultats de l’équipe mais sans qu’il puisse (l’entraîneur) jouir – si l’on peut dire – de la moindre indeminité de lit sans ciment... Bien sûr il fut gentiment suggéré à la gamine de passer sous silence la présence de Mr GALETTE à l’endroit (et même à l’envers) du délit – après tout elle n’avait vu que sa bouche – car il fallait à tout prix éviter que fut dévoilée l'existence de relations pédérastiques au sein d'un club comme L'OM véritable bastion du SUD où l’enfilade entre copains est généralement mal comprise...

 

                    Alain PERRIN fit donc ses valises... Mr GALETTE lui fit une pipe... et tous deux partirent pour Sochaux... puis Lyon (où ils se pacsèrent pour fêter le titre de champion )... et enfin Saint-Etienne où le mauvais oeil les attendait encore et toujours au détour des toilettes en la personne de la nettoyeuse de WC vietnamienne qui venait d'être transférée chez les Verts après avoir remporté le prestigieux trophée de la Balayette d’Or catégorie cantonais !!! Cette fois l'entraîneur cul-serré… ulcéré pardon… préféra rendre son tablier de maître-tacticien pour revêtir celui de femme au foyer plus conforme à son orientation sexuelle... Voilà comment Mr GALETTE obtint sa promotion et devint coach de l'ASSE subvenant ainsi seul aux besoins du couple...

 

PS : aujourd’hui les deux conjoints envisageraient d’adopter la jeune  Coréenne…

 

touch

 

19 décembre 2012

OM – Saint-Etienne... Août 1969... Jean-Paul Escale, le gardien de buts olympien, protège l'arbitre monsieur Machin...

OM-ASSE 70

18 décembre 2012

Souvenirs d'Ohémien

 

 

 

MIGIER

 

 

SOUVENIRS D’OHÉMIEN

 

Par MIGIER

 

 

Débuts

 

     1963 – À cette époque le foot était affaire de « mordus ». Une seule chaîne de télé, en noir et blanc. Une seule émission de sport, le dimanche soir… quelques images furtives d’un match de championnat, et dodo. Les seules rencontres télévisées concernaient l’équipe de France, et pas toutes encore… On avait droit en plus à la finale de la coupe.  Le premier match que j’ai vu de ma vie était Monaco – Lyon, finale de la saison 62/63, jouée en deux manches (Les tirs au but n’existaient pas alors…), 0–0 puis 2–0 pour l’ASM. Un joueur m’avait beaucoup plu : le numéro huit de Monaco, Yvon Douis. J’avais commencé à taper dans la balle, à l’école, au cours des mois précédents, sans rien savoir du foot des grands… Et à la rentrée suivante quand il fallut se choisir un modèle pour l’année, c’était génial, j’avais une idole… mais je fus devancé par un plus prompt que moi, qui me « piqua » Douis… Je dus me rabattre sur Lucien Cossou, ailier gauche des rouges et blancs, marseillais d’origine quand même… Ce que j’allais découvrir, surtout, cette année-là, c’était un nom magique qui me frappa au cœur, nom étrange tout d’abord, un peu incompréhensible… Mais dans la bouche de celui qui le prononça devant moi pour la première fois, il semblait avoir une résonance sacrée : L’OM ! En rentrant de l’école je questionnai mon père, qui, tout heureux de constater que j’avais été touché par le virus sans intervention de sa part, me souleva un coin du voile… C’est ainsi que tout a commencé.

     Le maillot blanc n’était magique que pour les Marseillais en ces temps non médiatiques, et moi, petit écolier de Saint-Barnabé dans le 12ème arrondissement, je venais d’être initié à l’aventure épique d’un club, celui de ma ville, déjà vainqueur à six reprises de la coupe de France et deux fois du championnat. Pour l’heure notre pauvre OM était en pleine traversée du désert, dans les bas-fonds de la deuxième division… C’était le temps de Forbach et de ses fameux 433 spectateurs ! Aussi je me régalais des histoires d’avant-guerre que me racontait mon père. Je l’écoutais me parler des Ben Barek, Scotti, Aznar, Andersson, Zatelli, Kohut… etc. C’était une saga de matches incroyables truffés d’anecdotes qu’il devait sûrement embellir… et qui revenait sans cesse pour m’entraîner dans une fantasmagorie d’exploits légendaires. J’avais dix ans.

 

 

Montée

 

     La première fois que mon père m’amena au stade, c’était au tout début de l’ère Marcel Leclerc. Saison 65/66. Cette année-là on jouait à l’Huveaune. 15 000 supporters entassés dans les vieilles travées, pour recevoir en ce début de saison porteuse d’espoir (le nouveau président était ambitieux : un Tapie avant l’heure…), le « grand » Stade de Reims, descendu depuis peu en D2 à son tour, ex porte drapeau du football français avec ses deux finales de coupe d’Europe perdues, et qui faisait se pâmer tous les parisiens et autres supporters de circonstance. Dans les saisons précédentes les joueurs rémois avaient aussi composé l’ossature de l’équipe de France, et la coupe du monde de 1958 hantait encore les mémoires. Raymond Kopa, idole vieillissante des Français (le Zidane d’alors…), de retour du Real, venait finir sa carrière dans son club d’origine. L’OM, des Escale (quelle dégaine !), Brotons, Hatchi, Joseph… allait gagner 2–1 ! Et je découvrais un monde de passion, d’amour et de rage ! Pas de pitié pour le club préféré du pays ! Kopa, le « Napoléon du football », comme on le surnommait, connaissait son Waterloo dans une ambiance sauvage qui allait me marquer à jamais. Au cours de la même saison, pour disputer le derby contre Toulon, prétendant à la montée lui aussi, on avait joué au Vélodrome, que je visitais pour la première fois… Devant 33 000 spectateurs, l’OM s’inclina. Qu’importe, le Graal fut décroché après un dernier match de rêve et de folie contre Bastia, 3 – 0. L’OM remontait en D1. Pour moi il montait tout court. C’était fabuleux ! Je ne pouvais y croire…

 

     Saison 66/67. Des internationaux débarquaient à l’OM : Marcel Artelesa, Jean Djorkaeff… Ce n’était pas suffisant cependant pour constituer une grande équipe capable de jouer les premiers rôles, mais tout de même, on avait battu Nantes, le champion sortant, 1–0 au Vélodrome, but de Max Fulgenzy ! C’était un des rares matches auquel j’avais pu assister. On jouait alors le dimanche après-midi, et mon père n’était pas toujours enclin à m’amener au stade… Cette saison, où l’OM allait finir en milieu de tableau, fut surtout marquée par le passage d’un prodige, un joueur fabuleux, alliant le talent à l’esprit guerrier, doué d’une classe inégalable (et pour moi inégalée…) : Josip Skoblar ! Il n’était là que pour un prêt de six mois au cours desquels il mit 15 buts et enchanta tout le monde, même si, pour ma part et le plus souvent, je ne pus l’admirer qu’à travers les journaux ou les maigres images diffusées pendant les actualités régionales (la 2 et la 3 avaient fait leur apparition). Puis il repartit, laissant le public chaviré et plein de regrets…

 

     La saison suivante vit l’OM connaître une progression en finissant à la 4ème place, mais je n’ai pas de souvenir notable de cet exercice, mis à part, je crois, l’arrivée au sein de l’effectif d’un autre international, qui allait devenir un élément majeur pour la suite : Joseph Bonnel. Saison de transition, donc.

 

 

Coupe

 

     Vint la saison 68/69. J’avais 16 ans. Et tout allait s’accélérer : ma famille quitta Saint-Barnabé pour venir s’installer dans le quartier de Sainte-Marguerite… à deux pas du Vélodrome ! Quelle aubaine. A présent, je pouvais aller au stade à pieds. Je m’étais inscrit au club local, l’ASSM, où je m’étais fait de nouveaux copains. A l’OM, qui avait cruellement manqué de panache la saison écoulée, venait d’arriver un ange blond : le Suédois Roger Magnusson, transfuge de la Juventus. Ce fut un nouveau choc ! Que ceux qui ont connu Chris Waddle, bien plus tard, essaie de s’imaginer le même, mais trois fois plus diabolique dans l’art du dribble. Au contraire du gaucher anglais, qui était en plus un combattant, Magnusson, le droitier, répugnait au mastic, mais quand il partait en dribbles, à coups de doubles contacts et de crochets irrésistibles, suivis de centres au cordeau, c’était féerique ! Malheureusement, un peu comme Lucho aujourd’hui (mais après deux ou trois apparitions quand même), il rata le début de saison, pour cause d’appendicite aiguë ! En même temps, le jeu de l’OM s’était appauvri, comme les résultats… La foule grondait et l’entraîneur Robert Domergue fut vite mis sur la sellette. En fait, j’assistais à ma première crise…

 

     Le retour de Mario Zatelli (le coach de la remontée), aux commandes de l’équipe, conjugué à celui de « Magnu » sur son aile droite allait relancer l’OM, qui brilla surtout dans son épreuve de prédilection : la coupe de France. En 16ème de finale, au Parc des Princes, Rennes fut éliminé 3–2 après prolongations. A partir des huitièmes, le nouveau règlement prévoyait des confrontations par aller-retour. Moi qui ne ratais déjà plus un seul match de championnat, j’étais comblé. Contre Angoulême, du haut du quart de virage, j’assistais ébahi, à l’envahissement du terrain par des milliers de candidats spectateurs, restés bloqués aux portes des populaires, lesquelles venaient de craquer sous la pression. Les gens s’assirent tout autour de la pelouse, et, chose impensable aujourd’hui, la rencontre débuta. Après le score nul de l’aller, l’OM se qualifia sans trembler devant 45 040 spectateurs (chiffre officiel).

     En quart, l’embryon du futur PSG fut balayé. Arriva la légendaire demi finale contre Angers, équipe réputée alors pour son beau jeu d’attaque, et qui deux ans plutôt, et malgré la présence de Skoblar dans nos rangs, nous avait pulvérisés 5 – 0 au Parc, devant les caméras de télévision. Cette fois, match aller chez eux 0 – 0. Pour le retour, les organisateurs, avertis par les débordements précédents, avaient mieux géré leur affaire. Des barrières furent placées tout autour du terrain pour contenir la foule, et c’est du long de la touche, cette fois, car nous n’avions pas pu obtenir de places dans les gradins, que je voyais pour la première fois l’OM se qualifier pour la finale ! Cela n’avait pas été sans mal. Un partout jusqu’à la 88ème minute… Il n’y avait ni prolongation, ni prise en compte des buts marqués à l’extérieur, ni tirs au but. Egalité signifiait match d’appui sur terrain neutre. Ultime corner pour l’OM, tiré de la gauche par Destrumelle… Bonnel s’élève et catapulte la balle au fond. On est en finale ! C’est le Nirvana.     

 

     Dans les années précédentes, chaque fois que mon père m’emmenait au stade, en débouchant sur les gradins, j’étais tout de suite saisi par une sorte de vertige des sens devant le grand rectangle vert et les couleurs chamarrées des tribunes. Après le match, dans la voiture, je fermais les yeux afin de garder ces images le plus longtemps possible… Et puis tout s’effaçait lentement.  Un matin, en semaine, j’avais pu me glisser dans les sous-sols du Vélodrome. Tout était ouvert…  mais désert. Personne pour m’arrêter. Empruntant le tunnel des joueurs, je gravis les marches qui mènent à la pelouse, tremblant de crainte et d’émotion, pour surgir enfin dans la lumière et le silence du grand stade vide. Ma tête était pleine de visions qui s’entrechoquaient, mon cœur s’abandonnait à des rêves de gloire. C’était comme une ivresse. Je retournais traîner dans l’enceinte mythique dès qu’il m’était possible. Une autre fois j’étais revenu chez moi avec un autographe de Magnusson, que j’avais croisé, les cheveux encore  mouillés de la douche, à la sortie de l’entraînement. Je l’avais approché de si près… Touché pour ainsi dire.

 

     Stade de Colombes. Finale contre les Girondins de Bordeaux, dauphins du leader Saint-Etienne au classement. L’OM finirait pour sa part dans le ventre mou… Je regardais le match à la télé avec des copains, chez l’un d’entre eux. La différence allait se faire après la pause, d’abord sur une frappe de Jacky Novi détournée, puis en toute fin de rencontre, et après quelques frayeurs, par Joseph Yegba Maya, suite à un tir sur le poteau de Bonnel. L’OM remportait sa septième coupe de France, 26 ans après. Et 21 ans après son dernier titre : le championnat de France 1948. Pour moi, c’était la première fois. « Mon » premier titre. J’avais du mal à réaliser. Ma joie était si forte, qu’au coup de sifflet final j’abandonnai mes amis pour me précipiter chez mon père et partager ce bonheur avec lui. Mon OM, celui de mon époque, avait triomphé. J’étais aussi fier que si j’avais moi-même marqué un but.

 

     La fête qui suivit, quelques jours plus tard, fut apocalyptique : défilé du stade jusqu’à la mairie, avec les joueurs dans des voitures décapotables qui avançaient au pas et finirent par disparaître, englouties par la foule. Quelques heures plus tard, à la nuit tombée, le président Leclerc conformément à la promesse qu’il avait faite un peu imprudemment, se jeta dans le vieux port, avant de réapparaître… en slip, sur le balcon de la mairie. Le peuple marseillais était sur un nuage, et moi j’étais aux anges…

 

 

 Josip

 

     La saison 69/70 se distingua par deux évènements qui me marquèrent de manière différente. Tout d’abord cela commença par un nouvel envahissement du terrain lors de la réception de Saint-Etienne, champion de France pour la troisième saison consécutive. Cette fois, les choses se passèrent plutôt mal. L’arbitre, monsieur Machin (c’était son nom !), donna le coup d’envoi malgré les spectateurs agglutinés autour de la pelouse, le long des lignes, comme lors de la rencontre contre Angoulême. Mais le match était électrique. A un quart d’heure de la fin, les Verts menaient au score, quand sur un centre de Magnusson, Djorkaeff, au milieu d’une surface de réparation très encombrée, déviait le cuir dans les filets pour signer l’égalisation. Le stade explosa… Mais la joie se transforma rapidement en colère, car le juge de touche avait levé son drapeau. L’arbitre refusa le but pour un hors jeu de position de Bonnel, très litigieux. Les spectateurs en furie, et libres de tout mouvement, se ruèrent sur l’aire de jeu,  et le pauvre monsieur Machin, qui encaissa quelques coups tout de même, ne dut son salut qu’à l’intervention de Jean-Paul Escale, le gardien marseillais (voir photo). J’avais été témoin de cette émeute du haut du quart de virage Jean Bouin nord. C’était terriblement impressionnant.

 

     L’autre fait majeur de cette saison 69/70, plus heureux celui-là, fut le retour de Josip Skoblar, après la trêve d’hiver. Personne n’avait pu l’oublier lors des six mois qu’il avait passés chez nous, tel une comète, trois ans auparavant. D’avoir été ainsi étourdis par sa classe, mais durant un trop bref instant, avait laissé les supporters dans une sombre nostalgie. Mais l’impossible, que dis-je… l’impensable arrivait : IL revenait ! Le président Leclerc avait si bien ferraillé avec Hanovre, le club de Josip, qu’il n’était plus question de prêt cette fois, mais d’un transfert définitif. La perspective de le voir associé à Magnusson excitait l’imagination. Le premier match du retour de « l’aigle dalmate » eut lieu un dimanche après midi, contre Lyon. Malgré les incidents du début de saison, il n’y avait toujours pas de barrière pour protéger les joueurs du public. Les grilles ne furent installées qu’au cours de l’été suivant. J’assistais donc à ce match sur la piste d’athlétisme en contrebas de la tribune Ganay, accoudé aux panneaux publicitaires. Les joueurs évoluaient juste devant nous. On pouvait presque les toucher. Et, sensation irréelle : Josip était là !

     Lyon fut balayé 4–1. Skoblar avait planté deux buts, dont un sur coup franc qu’il avait frappé puis repris lui-même après que le gardien l’eut repoussé dans un premier temps. C’était le début d’une nouvelle aventure… Pour ces moments inoubliables et ceux qui allaient suivre, plus grandioses encore, je voudrais conclure ce chapitre en citant une phrase d’Alain Pécheral tirée de sa « Grande histoire de l’OM, des origines à nos jours » : « Il y a deux catégories de spectateurs : ceux qui ont vu jouer Skoblar et les autres… »

 

 

Titre

 

     La saison 70/71 fut la plus belle à laquelle j’ai… participé. C’est le terme qu’il faut employer, je crois, pour traduire la somme d’émotions que j’allais partager avec des milliers d’autres fous amoureux de l’OM, passant du rêve à la crainte, de la soumission à l’espoir, et finalement dans le crescendo d’une tension extrême, de la confiance voilée jusqu’à la certitude, pour connaître enfin la délivrance. C’est qu’il s’agissait de déboulonner Saint-Etienne, quadruple champion de France et maître incontesté de l’hexagone.

 

      Nous étions toute une bande autour des dix-huit ans qui nous retrouvions aux populaires, situés uniquement derrière les buts du virage sud à présent. Le Vélodrome s’était amélioré pour se rapprocher d’un vrai stade de foot. Des « avancées » avaient vu le jour afin de prolonger les deux tribunes Jean Bouin et Ganay, au dessus des pistes de cyclisme et d’athlétisme devenues inutiles. De solides grilles entouraient le terrain. Nous nous y accrochions comme des fauves. C’était à la fois bon enfant et plein du désir cruel de terroriser l’adversaire. Parfois il arrivait qu’une canette s’échoue aux pieds d’un joueur visiteur… mais rien de bien méchant.

      Par contre, les insultes pleuvaient, terribles, et je l’avoue aussi, les crachats. Nous faisions preuve d’une certaine imagination dans la pratique du quolibet, allant jusqu’à organiser des concours afin de désigner celui d’entre nous qui aurait le privilège d’injurier tel ou tel joueur venant chercher la balle en six mètres. Nous pensions qu’un seul des nôtres, bien inspiré, serait plus audible, et donc plus efficace, que la meute entière vociférante. C’était la cour des miracles… L’Argentine. Les oreilles chastes, les esprits chagrins, n’avaient rien à faire là, c’est entendu… mais quitte à en choquer certains, je dois dire qu’on s’amusait bien.

 

     Une seule fois les grilles tremblèrent sur leurs socles de béton et finirent par se coucher, c’était lors de l’inoubliable match au couteau contre les Tchèques de Trnava, en 8ème de finale retour de la coupe UEFA. Didier Couécou, l’enfant terrible venu de Bordeaux, joueur imprévisible et violent quand la folie s’emparait de lui, avait tellement attisé les braises d’une rencontre où les Tchèques, loin d’être des enfants de chœur, n’avaient pas donné leur part aux chiens, que tout cela se termina dans la plus totale confusion. L’OM était finalement éliminé aux tirs au but (c’était le nouveau règlement), Skoblar ayant expédié son tir dans les nuages…   

    

     Hormis cet épisode dantesque et malheureux, cette saison 70/71 fut celle du couronnement. Mais le chemin serait long et plein d’embûches… Les Verts étaient forts, les bougres. Le mano à mano devait durer jusqu’à la dernière journée. Parallèlement, il y avait aussi la lutte pour le classement du meilleur buteur entre Josip Skoblar et l’attaquant malien de Saint-Etienne, Salif Keita, pour venir renforcer l’antagonisme et le suspense. Je me souviens d’un match à Nice à quelques encablures de la fin du championnat. Nous avions fait le déplacement du stade du Ray avec deux copains et des milliers d’autres supporters. Les Verts avaient joué et gagné (8–0 contre Sedan) la veille, Keita réalisant un… sextuplé ! Il dépassait ainsi d’un but notre Josip, 37 buts contre 36. Comble d’inquiétude, trois jours auparavant, l’OM était tombé en demi finale de coupe de France, contre Rennes, toujours aux tirs au but, et encore une fois Skoblar avait loupé le sien… Le moral n’était pas terrible. Il pleuvait sur la Côte d’Azur. Dans la boue, les Niçois ne lâchaient rien et avaient même ouvert le score. Puis Skoblar répliqua. Il allait récidiver, refoulant son trac et la malédiction qui le suivait dans cet exercice, en nous offrant la victoire sur… pénalty ! Il récupérait son sceptre, et l’OM la première place.

 

     J’ai dit que cette saison fut pour moi la plus belle. Je la place à égalité avec 88/89, elle aussi remplie de moments intenses et ponctuée par un second doublé coupe - championnat, avec un Papin irrésistible. Et puis tout en haut, bien sûr, il y a 92/93… l’année du firmament et de la « Grandes Oreilles ». Mais c’est une autre histoire…

     Pour finir avec 70/71, je me souviens encore de ce match contre Saint-Etienne, au Vélodrome dans un froid sibérien, où les champions en titre nous avaient copieusement donné la leçon, le score nul 2 – 2 étant flatteur pour nous et quasi miraculeux. A ce moment nous n’en menions pas large. Pour tout dire on n’y croyait plus. Puis le vent tourna… Les Verts se sabordèrent avec l’affaire Carnus-Bosquier, et enfin ce fut l’apothéose de l’ultime journée. Pas de calcul à faire : la victoire signifiait le titre. Mais il existait un double enjeu avec le classement des buteurs. Les pauvres Strasbourgeois  furent laminés 6 à 3 ! Skoblar réalisa un triplé et termina en tête des buteurs (français et européens) avec 44 buts devant Keita 42 « seulement ». Et surtout l’OM était champion de France ! La nuit qui suivit fut une nuit de folie. Marseille était en fête. Après avoir enfin quitté le stade, nous nous rendîmes au siège du club, place Félix Barret, où les joueurs finirent par apparaître sur le balcon, pour recevoir l’ovation qu’ils méritaient. Le surlendemain nous eûmes droit à un nouveau défilé, mais cette fois les joueurs s’étaient juchés sur un camion, comme sur un immense char antique, qui roula au pas pendant des heures, accompagné par un peuple en délire. Dans la rue Saint-Ferréol, des nuées de papiers furent jetées par les fenêtres. La ville était en feu pour fêter ses héros, ses dieux du stade, devenus des Marseillais pour l’éternité…

 

 

Suite

 

     Par la suite il y eu d’autres victoires magnifiques… et des défaites amères. En 71/72, nous conservâmes notre couronne, avec en plus un premier doublé à la clef ! J’étais au Parc des Princes pour la victoire contre Bastia : buts de Couécou et Skoblar avec en prime un récital de Magnusson. Hélas, comme plus tard en 93, après la gloire vint l’abîme… Mais contrairement à l’entreprise de destruction qui suivit le sacre de Munich, froidement et méthodiquement orchestrée par l’ensemble du football français sous la conduite du venimeux Le Graët, c’est du sein même du club, cette fois, que vint le coup mortel asséné par un groupe de dirigeants minables qui visaient le pouvoir et débarquèrent honteusement Marcel Leclerc. Ce fut le début de la pente…Il y eut quand même une neuvième coupe de France remportée aux dépens de Lyon, en 76 (J’étais encore au Parc). Mais c’était le chant du cygne. Derrière cela, nous attendait la chute en D2 (1979), avec pour seul souvenir agréable, l’épisode rafraîchissant des Minots. Et la remontée en 1985.

 

      Puis ce fut l’expérience (nouvelle pour moi et ô combien douloureuse…) des finales perdues. Deux d’affilée contre Bordeaux, en 86 et 87. Et depuis ça continue, malheureusement… En vingt ans le ratio est devenu largement déficitaire. A ce propos et pour répondre à des questions qui me furent posées sur le forum de La Provence, au sujet de l’amour exclusif que je revendique pour l’OM et à l’indifférence que m’inspire l’équipe de France, je voudrais préciser que c’est dans la défaite, finalement, que l’on ressent vraiment ce qui est important pour soi, et de quoi est réellement fait notre sang. La victoire de Munich n’a bien sûr, dans mon cœur et dans la manière dont je l’ai vécue en temps réel, aucune comparaison avec celle des « Bleus » en 98. L’une m’a transporté dans les étoiles, l’autre m’a fait à peine sourire. Mais ce qui est plus significatif encore, c’est la souffrance que j’ai ressentie au fond de mes entrailles après Bari, comme après les finales gâchées de ces dernières années. Cela ne peut même pas être mesuré, en terme de désespoir et de tourment irrationnels, avec ce qui me laissa complètement de marbre et sans doute un peu ironique, après la finale du mondial 2006 et la sortie pathétique de notre pauvre « Zizou national ».

 

     Voilà, c’était mon témoignage d’ « Ohémien », espèce qui me paraît parfois en danger de disparition, tant le football en général et l’OM en particulier, me semblent être devenus les pires objets de consommation… Mais basta, à chaque époque ses vices et ses vertus… Je souhaite de tout cœur aux jeunes supporters de la région et à ceux d’ailleurs, même si j’ai pu fustiger ces derniers sur le forum (qu’ils me pardonnent…), car l’OM, pour moi, grand chauvin devant l’éternel, ne saurait être autre chose qu’une affaire de Provençaux… Je souhaite donc à tous ceux qui n’ont pas encore eu la chance de connaître la joie que procure un OM vainqueur, de vivre sous peu ces moments intenses de liesse et de communion.

 

     Ecrit en septembre 2009.                                 

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     Je remercie Didier Deschamps et la Divine Providence de nous avoir offert ce beau doublé Championnat - Coupe de la Ligue en mai 2010, réalisant ainsi mon souhait de partager avec tous cet immense bonheur.

 

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